" Depuis toujours, il y a quelque chose qui me plaît à Buenos Aires. qui me plaît tellement que je n'aime pas que cela plaise aux autres. Voilà, c'est un amour jaloux."

Jorge Luis Borges


Buenos Aires : environ 3.500.000 porteños et 15.500.000 pour l’agglomération.


Après une longue nuit réparatrice, petit déjeuner vers 8:30 puis tour de la cité en bus impérial touristique.


On la dit ville la plus « européenne » d’Amérique latine. Sexy et vivante, la « Reine de la Plata »habitée par les Porteños , des gens passionnés, obstinés mais sont aussi très sympathiques. Il est difficile de décrire globalement cette immense métropole mais on peut s’en faire une idée grâce à son histoire : les habitants de Buenos Aires sont majoritairement des descendants de colons d’Europe méridionale, originaires d’Italie ou d’Espagne au début du 20ème siècle, puis des français, des allemands. Cet héritage se reflète dans quelques quartiers de la ville : l’architecture de la Recoleta fait penser à Paris, les larges avenues du centre rappellent celles de Madrid et La Boca possède les traits mal famés de Naples. La ville est à la fois unique, originale, animée, et parfois très spéciale.


Changement de décor par rapport à la veille où le centre était particulièrement sinistre et sale.

Des quartiers résidentiels chics et beaucoup d’espaces verts bien entretenus.

Le bus tombe en panne dans le quartier de la Boca ( créé par les émigrants de toutes nationalités) que nous nous empressons d’arpenter. Une foule importante au Caminito, ambiance bars, tango et bibelots…

Vers midi, nous optons pour un resto-terrasse (il fait beau et 26 degrés). Empanadas picanta, jugos de naranja y un litro de cerveza servis par une jeune paraguayenne exubérante et très sympa.

Puis, direction Boca Juniors et son stade mythique (la Bombonera) tout de bleu et jaune vêtu, les couleurs de la Suède à cause d’un bateau suédois ancré dans le port.

Le club de « El Pibe de Oro », Diego Maradona resplendit dans tous les alentours. Malheureusement, hormis le musée, la visite du stade est limitée aux socios. Beaucoup de monde et des maillots par milliers…

Retour vers le bus (un autre) et continuation dans les quartiers chics.

Nous stoppons au Cimetière de Recoleta mais il ferme à 17:00. Trop tard !

Un rafraîchissement à La Biela, ex-bar des passionnés de courses automobiles (Fangio oblige).

Retour vers l’hôtel à pied (notre bus s’arrête à 17:00) avec arrêt dîner chez Deltoro : pizza muzzarella y jamon pour 4 (Margaret boit son premier vino blanco…).

Yolande retrouve sa bague qu’elle avait égarée ce matin.


8,4 km de marche…