" Je n’ai pas vu le cap Horn, il faut peut-être que j’y retourne. " 

Yannick Bestaven


Daniel a récupéré.

Après quelques gouttes de pluie hier soir, le temps est au beau fixe, ciel bleu et pas de vent.


En raison des événements précédents, nous n’avons plus le temps de tergiverser et d’attendre l’heure de gratuité pour nous rendre au Parque Nacional Tierra del Fuego.


Après avoir réglé l’accès au parc, nous nous arrêtons à la fin de la Ruta Nacional 3, transformée en piste sur ses 20 derniers kms, à 3079 kms de Buenos Aires.


Lorsque les européens sont arrivés en Terre de Feu vers 1880, ils ont rapidement remplacé l’ethnie des indiens Yamanas qui étaient environ 3.000 à l’époque. Dès 1910, ils étaient à peine une centaine, décimés par les épidémies, par les « tirs libres » des européens et les empoisonnements des lions de mer, une de leur nourriture.

Vive la civilisation !


Nous sommes à Bahia Lapataia dans un décor magnifique.

C’est dimanche et le parc est très fréquenté.

Nous revenons sur nos pas pour un nouveau stop au lago Acigami, toujours dans un décor à couper le souffle.

Une petite marche le long du lac où vivent « castores y zorros » notamment.

Mais point de castors ni de renards introduits par les européens.

A noter que les castors sont ici un véritable fléau provoquant d’importants dégâts du fait des barrages construits ici et là.


L’heure du casse-croûte approche et nous nous installons au restaurant Alakush face au lac.

« Pollo grillado con papa de fritas »servis par un garçon absolument charmant.

Cela fait énormément de bien de manger bon…! Il en reste et c’est un nouveau doggy-bag.


La digestion se fait autour de l’Ensenada Zaratiegui dont la particularité est d’avoir un point postal, donc le plus austral.

On y a vu des caracaras, genre de rapace, un aigle. Y vivent aussi des cauquens ou oies sauvages et quelques condors.


Cette avant-dernière journée australe fut particulièrement éblouissante au niveau des paysages et de l’ensoleillement, même si parfois le fond de l’air était plus frais.


Repas : reste de jambon, reste de saucisse, reste de petits pois, reste de pommes cuites, etc…

Mais on n’est pas en reste…


Marche de 4,2 kms