« Voilà une ville qui ne vous fait pas languir. Son caractère est sur ses toits. Phnom Penh est un troupeau de buffles dressés sur leurs pieds de derrière et provoquant de leurs cornes l’implacable cuirasse du ciel .»

Albert Londres


Ce jour, départ à environ 11:00 de l’hôtel pour rejoindre le bus devant partir à 11:30 pour Phnom Penh, après avoir pris deux navettes pour nous amener à la station de bus.

En définitive, nous démarrons à 12:10...!

Il fait déjà plus de 30 degrés.


312 km nous séparant de notre destination, nous profitons de cet intermède routier pour parler « conditions de travail »...

Ici, la journée est de 9 à 10 heures avec un repos hebdomadaire d’une journée. Les vacances n’existent pas.

La retraite :

Pour les fonctionnaires, elle est passée en 2019 à 62 ans pour les hommes (au lieu de 60), et 60 ans pour les femmes au lieu de 55..., leurs caisses menaçant d’être déclarées en faillite dès 2027.

Dans le privé, la retraite peut être prise à 80 ans...!!! Autrement dit, elle n’existe pas puisque l’espérance de vie est de 69 ans environ...

Envoyez d’urgence les Gilets jaunes et les syndicats réfractaires...


Le trajet se déroule tranquillement avec deux arrêts. Une famille cambodgienne nous offre gentiment quelques friandises de leur cru, pas forcément excellentes...


Nous arrivons à la capitale vers 18:30 au milieu des embouteillages et le bus nous laisse environ une demi-heure plus tard.

Après quelques palabres, nous charterisons deux tuk-tuk pour l’hôtel.

Au Suite Home Boutique Hotel, surprise : la réservation de la présente nuit n’a pas été retenue ! Re-tuk-tuk afin de trouver deux chambres libres.

Nous échouons au Mamas Villa, un bouge amélioré et plus onéreux dans un quartier douteux ( restos, bars, boites...).


Nous décidons de dîner à quelques pas et assistons dès notre arrivée au resto à une échauffourée. Les chaises volent au bar d’en face et nous sommes contraints de nous réfugier à l’intérieur.

Le calme revient au bout de quelques minutes et la police intervient, trop tard...

Enfin, nous nous substentons de plats locaux.


Sous l’administration indochinoise française, la ville embrassa une époque glorieuse.

Dans les années 20, elle était surnommée la " Perle de l’Asie ". Depuis cette période, elle est devenue la capitale du Cambodge.

Durant la guerre civile provoquée par les Khmers rouges en 1975, nombreux furent les habitants de la ville exécutés ou forcés de quitter leurs maisons laissant ainsi la ville quasiment déserte pendant plus de 3 ans. Ils n’ont pu y revenir qu’après l’arrivée des Vietnamiens. Le 7 janvier 1979, les Khmers rouges furent, en effet, expulsés de la ville. Pendant ces périodes houleuses, de nombreuses infrastructures furent détruites, saccagées ou abandonnées.


Fin de journée.


1,2 km de marche...