« En Indochine, les dirigeants de Vientiane ont revu leurs prévisions de croissance à Laos. Dans le même temps, dans les abbayes, les crédits ont été revus à l’abbesse. »

Marc Hillman


Inscrite au Patrimoine de l’UNESCO depuis 1995, Luang Prabang est une des plus jolies villes d’Asie avec ses demeures coloniales françaises.

Luang Prabang se trouve dans une vallée au confluent du Mékong et de la Nam Khan. Habitée depuis des milliers d'années, elle a été la capitale royale du pays jusqu'en 1975. Elle est connue pour ses nombreux temples bouddhistes dont le Wat Xieng Thong datant du XVIe siècle, et le Wat Mai, ancienne résidence du chef suprême de la communauté bouddhiste Lao.

Elle est considérée, à juste titre, comme la capitale culturelle du Laos.


Grasse matinée jusqu’à 8:00.

Il fait 20 degrés et le temps est brumeux.


En sortant de la guesthouse, nous traversons le monastère afin de gagner la route surplombant la rivière Nam Khan et longer celle-ci jusqu’au confluent avec le Mékong.


Les belles maisons coloniales restaurées par les Français se succèdent. Au confluent, nous sommes interpellés par un laotien qui nous propose un « boat tour one hour » pour 15. LAK (15 €).


Nous effectuons donc cette petite croisière fluviale. Seul le ronronnement du moteur trouble le silence. Les berges sont cultivées principalement d’haricots et quelques autochtones s’immergent afin de récolter des algues qu’ils feront sécher aux fins de nourriture.


Il y a peu de monde dans les bateaux-promenades de même que dans la ville.

En dehors des habitants, seuls des occidentaux déambulent dans les rues.

Les commerces sont désespérément vides ou presque. L’embargo imposé par les autorités chinoises à ses propres citoyens (interdiction totale des voyages en groupes jusqu’au 29 février, pour l’instant...) risque de ruiner l’économie de la région notamment. Car, le Laos est une destination prisée des Chinois, Luang Prabang n’étant situé qu’à quelques centaines de kilomètres de la frontière de l’Empire du Milieu.


Désormais, il fait chaud, voire lourd (31 degrés).

Après un pot, un petit creux nous tenaille et nous posons nos postérieurs dans des fauteuils en osier sur une terrasse au-dessus du Mékong. Spring rolls au porc, banane flambée au caramel et mango sitcky rice au menu.


Nous rentrons à la niche aux alentours de 16:00 et assistons avant de pénétrer dans la ruelle à un exercice de discipline et de coordination à l’école primaire d’en face.

L’instituteur, baguette en main, briefe ses élèves lesquels s’attachent par les chevilles à son voisin ! Après quelques ordres exécutés et des cris de guerre, ils traversent en courant la cour sans qu’il y ait la moindre chute.

Étonnant !


Nous ressortons pour faire la centaine de mètres qui nous sépare du célèbre bar « Utopia », connu de tous à Luang Prabang.

Lieu incontournable avec sa position surplombant la Nam Khan, son décor à la fois moderne et typique de la région, son jardin de verdure et de fleurs au milieu duquel sont éparpillés les tables en différents matériaux ainsi que les sièges (poufs, chaises, bancs, etc...), sans compter son atmosphère conviviale, cosmopolite, jeune et routarde.


Mojitos, lao lao ( whisky local de riz), et pastis terminés, nous reprenons le chemin vers le centre ville.

Il y a un peu plus d’animation qu’hier et nous ne pouvons nous installer à une terrasse de restaurant. Aussi, nous gagnons à nouveau la rive du Mékong.

Pâtes frites à la soy sauce, riz frit au poulet et des fried noodles with squid.

Puis, une crêpe au nutella pour Daniel et JJ.


7,9 km de marche...