« Frontières. En géographie politique, ligne imaginaire entre deux nations, séparant les droits imaginaires de l’une des droits imaginaires de l’autre. »

Ambrose Bierce


Ce matin, nous retrouvons notre tuk-tuk driver de l’avant-veille.


Direction les marais salants d’Angkoul permettant une balade à travers la campagne cambodgienne. Pas un chat sur les œillets hormis un paludier (voir photo). Compte tenu de la forte évaporation, le sel est rapidement ramassé dans les salines.


Puis, nous poursuivons vers la frontière vietnamienne que nous aurions dû franchir mercredi prochain. Nous sommes d’ailleurs dépassés par le bus menant à Ha Tiên.


Ville frontière (à 8 km) avec environ 100.000 habitants, Hà Tiên était à l’origine une ville du Cambodge.

Entre 1975 et 1979, les Khmers rouges revendiquèrent avec beaucoup de virulence le delta du Mékong, ancien territoire khmer. Les hommes de Pol Pot se heurtèrent à la puissante armée vietnamienne. Ils organisèrent alors de nombreuses incursions dans les villages vietnamiens situés le long de la frontière, entre Hà Tiên et Chau Doc. Plusieurs massacres de villageois furent perpétrés.


Après s’être désaltérés, nous gagnons Angkoul Beach, petite plage naturelle entourée de cocotiers avec quelques bateaux de pêche et les habitations des pêcheurs. Des bungalows avec toits de palmes et hamacs sont à disposition moyennant quelques riels.


Néanmoins, même si nous n’arrivons pas au niveau de l’Inde, la plage et la mer sont jonchées de détritus divers...

Les ONG qui attaquent la France en justice pour inaction climatique auraient beau faire de s’en prendre à nombres de pays asiatiques, notamment...

Nous laissons donc « la plage aux romantiques » et reprenons notre moyen de transport privilégié.


Une halte à Kep Beach nous permet de refaire le plein de dollars à l’ATM.

Avant de pénétrer sur l’ultime « chemin montant, sablonneux, mal aisé... » (sans chevaux, sans coche, ni mouche) menant à la guesthouse, nous faisons une dernière une dernière halte afin d’acheter des cartes postales et quelques viennoiseries.


Nous réglons le Tuk-tuk driver pour les 60 km de balade, à savoir 30 $. Il est enchanté de la somme remise.


Nous dégustons nos friandises dans la salle de restaurant situé à l’étage de la guesthouse accompagnés de quelques rafraîchissements.


Puis, vient le moment de la baignade et de la relaxation.


Le soir venu, nous avons l’habitude d’aller dîner sur le bord de mer, là où les bateaux des pêcheurs scintillent de lumières vertes et rouges dans la nuit noire.

Le week-end passé, il n’y a quasiment pas âme qui vive. Les restos qui se succèdent sont déserts sauf le Kimly Seafood Restaurant qui est bien fourni en clientèles diverses.

Au menu, spring rolls au crabe et noodles au crabe, crevettes et calamars...


4,3 km de marche...