" Sur le plus haut trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul. "
Montaigne
Après le rituel matinal, à 8:15 nous dirigeons nos pas vers le Palais Royal.
C'est la résidence du roi, Norodom Sihamoni sur le trône depuis 2004 après l'abdication de son père Norodom Sihanouk.
Il y a déjà beaucoup de monde sur le site.
Nous optons donc de visiter tout d’abord la pagode d’argent. Il n’y a quasiment personne de ce côté.
La pagode d'argent (en khmer Wat Preah Keo), édifiée par le Roi Norodom 1er de 1892 à 1902, est le sanctuaire des cendres royales et son sol est recouvert de 5329 carreaux d'argent de 1,125 kg chacun !
Nous déambulons entre les bâtiments, tous plus beaux les uns que les autres, les pagodes, les stupas et autres fresques.
Le clou de la visite est sans aucun doute la salle du trône qui mesure pas moins de 100 m de long et dont la toiture est une véritable merveille avec son Brahma à quatre têtes.
Les photos sont interdites à l’intérieur des bâtiments comme vous pourrez le constater.
Il est 10:30 lorsque nous quittons les lieux, direction les rives du Tonlé Sap où nous retrouvons avec plaisir notre bar favori.
Puis, nous entrons au marché typique de Phnom Penh, riche en couleurs, en odeurs plutôt nauséabondes, où se mélangent fruits, légumes, poissons, viandes, œufs et même des crapauds.
En réalité, c’est un véritable coupe-faim.
Et, à côté de tout cela, des stands de massage, de coiffure et de manucure.
À la sortie, nous sommes irrésistiblement attirés par une boutique de donuts.
La climatisation, les gâteaux et les Cappuccino glacés nous requinquent agréablement.
Nous reprenons notre périple en longeant de nouveau la rivière afin d’atteindre le Wat Phnom, un temple construit sur un rond-point central.
Là, surprise, une multitude de moineaux sont enfermés dans des cages et subissent les incantations d’un personnage mystique.
Après moulte prières et bénédictions, l’homme en question ouvrit deux des cages dans lesquelles s’ébattaient des centaines d’oiseaux qui prirent leur envol vers la liberté.
Nous n’avons pas vraiment compris le sens de ce cérémonial.
Nous quittons le site en tuk-tuk afin d’aller réserver le restaurant pour ce soir.
Puis, retour à l’hôtel pour une douche bienvenue et un peu de repos.
Petite partie acharnée de solo et départ pour le restaurant Mok Mony qui a pour originalité de donner à une association venant en aide aux plus démunis les plats que les clients n’apprécient pas et qu’ils peuvent donc retourner.
Avec nous quatre, ils n’ont pas eu cette chance! En effet, après avoir partagé une entrée de feuilles de bétel frites farcies de bœuf mariné avec cacahuètes, plat légèrement épicé et succulent, le poulet à la sauce soy caramélisée, les morceaux de porc en beignets et légumes ont été ingurgités à l’exception du riz frit au poulet.
Au retour, nous effectuons une seconde halte au monument de l’indépendance illuminé avec ses jets d’eau et les autres illuminations alentours, sous l’œil vigilant des policiers et militaires en faction à chaque angle des boulevards de l’immense rond-point (un peu genre Concorde), armés jusqu’aux dents, véhicules et hamacs à portée de main...
Fin de soirée...
8,6 km de marche...