" Le voyage est un retour vers l’essentiel."

Proverbe Tibétain


La capitale politique et religieuse du Népal s’élève à 1.350 m d’altitude.

La "petite cité de bois" (traduction de Kathmandu), ancien paradis terrestre des hippies des années 60, reste aujourd'hui une ville mythique.


Petit déjeuner très copieux et bon agrémenté d’un service impeccable, ce qui nous change beaucoup, tout comme l’amabilité des népalais.


Le quartier touristique de Thamel est très calme, la circulation y étant interdite. De plus, apparemment, il y a peu de touristes, sans doute encore traumatisés par les séismes de 2015, et peut-être également à cause du froid relatif (14 degrés à 10:00).


Au gré des ruelles propres, encensées au sens premier du terme (ça fleure bon!), nous marchons au milieu de myriades d’échoppes de toutes corporations (coiffeurs, bouchers, etc...) travaillant dans la pénombre.

L’ambiance est agréable et sereine, peu de klaxons.


Direction Durbar Square : le cœur historique de Katmandou (classé à l’Unesco) a énormément souffert des séismes de 2015 et, malgré les reconstructions, les stigmates sont très visibles.

L’entrée sur le site est de 1.000 Rs pour les foreigners et de 155 Rs pour les habitants du sous-continent indien. Quid!


Pourtant, les monuments datant souvent du XVIème siècle, sont de grande qualité esthétique dans la tradition neware (les meilleurs artisans népalais).


Un autre monument, plus récent ( XVIIIème), est intéressant. Il s’agit du Kumari Ghar.

Ce dernier abrite une princesse vénérée par tous, la Kumari qui signifie vierge, aujourd’hui âgée de 4 ou 5 ans.

Elle devient alors une Déesse vivante bouddhiste.

Elle est choisie pour son corps et son horoscope sans défaut. Elle ne sort de sa maison neware que 2 ou 3 fois par an pour les grandes fêtes annuelles sur un chariot (sans jamais mettre les pieds sur le sol impur).

Elle est remplacée par une autre Kumari dès que ses règles apparaissent... Elle retourne alors à la vie ordinaire, ce qui parfois laisse des séquelles psychologiques. Elle ne pourra quasiment jamais se marier car il est dit que son époux aura un funeste destin l’année suivante.

Un grand progrès récent : elle peut recevoir une éducation et est « dédommagée » d’une

allocation d’environ 14.000 €.



Puis, nous reprenons notre pérégrination vers Swayambunath Temple, monument bouddhiste dominant la ville depuis quinze siècles. Les rues sont poussiéreuses notamment du fait des travaux d’installation de l’eau potable.

Il nous reste à escalader les centaines de marches permettant d’accéder au stupa au milieu de nombreux macaques plus ou moins galeux.

Là haut, vue impressionnante sur la ville malgré le ciel désormais brumeux. Autour de nous, des petits stupas autour du principal, mais aussi des moulins à prières, des offrandes, encore des singes et des travaux pour lesquels des femmes transportent d’énormes paniers remplis de briques. Ça doit être calme à la maison le soir...!


Pendant le trajet retour, nous chaussons nos masques anti-pollution (sauf Daniel) compte tenu de l’intensification du trafic et de la poussière. Ça pique la gorge et les bronches (Yolande et JJ toussotent toujours!).


Un petit cake en passant, et repos bien mérité avant un nouveau dîner sur place.


7,9 km de marche et 19 étages.