"J'appelle l'amour et la compassion une religion universelle. Telle est ma religion."

Dalaï Lama



Ce matin, il fait encore frisquet, environ 9 degrés et le brouillard forme une chape sur la ville. Mais, la météo annonce une belle journée ensoleillée.


Nous partons en taxi pour Pashupatinath dans la banlieue proche de Katmandou où passe la rivière Bagmati, affluent du Gange.

Aussi, le site a-t-il la même valeur que les ghats de Varanasi.

Les bûchers de crémation y sont nombreux, accessibles et, peut-être, plus impressionnants de par leur proximité.

Nous assistons donc au va-et-vient des corps des défunts dans leur linceul de soie dorée, à leur purification par l’eau puis à leur portage jusqu’au bûcher au son du buccin.

La tête et les pieds sont toujours visibles. Pour les hindous, c’est le fils aîné qui est chargé de mettre le feu dans la bouche du père et c’est le fils cadet pour la mère.

Pour cela, ils se rasent complètement le corps et portent des vêtements blancs en signe de deuil pendant un an.

Quant aux femmes veuves, elles portent également le deuil en blanc et, en principe, ne se remarient pas.

Il faut environ 350 kg de bois dont 125 kg de bois de santal pour consumer totalement le corps.

Ce site dans lequel nous sommes entièrement libres de déambuler est vraiment impressionnant et ne laisse pas indifférent, surtout lorsque nous longeons, au retour, les bûchers et les corps en train de se consumer à 2 ou 3 mètres...


Sans transition ni aucune connotation, il fait chaud quand nous prenons le chemin de Bothnath. Après un rafraîchissement dans un boui-boui, nous arrivons au stupa géant, lui aussi classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Il est composé de cinq terrasses et l’on tourne autour dans le sens des aiguilles d’une montre.

Malgré la foule satellisée entre les boutiques de souvenirs et de bondieuseries et le stupa lui-même, l’atmosphère est sereine et apaisante. Les pèlerins et les moines en robe pourpre se mêlent aux badauds, font tourner les moulins à prières à la base du mandala (base du stupa).

Nous entrons également dans le très beau monastère de Shechen où vivent 400 moines bouddhistes. De là, une vue d’ensemble sur le stupa et les boutiques.

A notre tour, nous tournons autour du monument sous les drapeaux de prière colorés et imprimés. Selon les bouddhistes tibétains, le vent qui souffle caresse les formules sacrées imprimées et les disperse dans l’espace les transmettant ainsi aux dieux.


Margaret et Yolande profitent d’une boutique, qui un pantalon (4,60 €), qui une tunique (3,90 €), le tout en bleu bien sûr !


Retour vers le quartier de Thamel à pieds, mais les conditions de marche ne sont pas bonnes (trottoirs défoncés, circulation intense et, par conséquent poussière et pollution).

Au bout d’un kilomètre, nous hélons un taxi qui nous ramène à l’hôtel où nous décrassons notre gosier à l’aide d’un chai.


Douches, détente et gestion avant d’aller se régaler au Rosemary Kitchen d’une cuisine thaï, suivie d’un fromage de yak absolument merveilleux et d’un dessert.


Un masala tea nous est offert à notre retour à l’hôtel. Nous apprenons alors que notre boîte mail a été piratée. Galère à gérer de si loin.


Merci à Bernard pour son intervention. A suivre...


6,7 km de marche.