"Il importe guère qu'un être soit croyant on non : il est beaucoup plus important qu'il soit bon."

Dalaï Lama


Pour la première fois, la nuit a été perturbée par des bruits émanant de jeunes occidentaux, pas gênés du tout !

Mais, notre hôtel reste un havre de tranquillité et de zénitude.


Il a plu une grande partie de la nuit et le temps promets d’être maussade ce matin.

Nous chartérisons un taxi pour la journée moyennant 4.000 roupies (30 €). La course débute par Patan, ancienne capitale du royaume népalais.


Son Durbar Square, plus petit et peut-être plus beau que celui de Katmandou, à lui aussi souffert des séismes de 2015, même s’il a l’air mieux conservé.

L’architecture et les sculptures newares sont tout à fait remarquables, que ce soit en bois, en pierres, en marbre ou en bronze.


Au hasard des rues, nous entrons dans les cours des maisons souvent dotées d’un petit temple.


Le guide du Routard nous informe que Patan possède également sa Kumari, déesse vivante. Nous enquêtons sur son lieu de résidence et entrons dans son palais et temple.

Rien à voir avec celle de Katmandou car, ici, nous sommes cordialement invités à gravir un petit escalier intérieur qui donne sur ses appartements. Nous patientons quelques instants dans la pièce de réception.

Sa propre mère revient en la portant dans ses bras et l’installe sur son siège. Une donation est requise et chacun de nous doit s’agenouiller devant cette poupée de 6 ans, Kumari depuis 9 mois, afin de recevoir de sa main un tilak rouge (ou tika ou bindi) entre les deux yeux en signe de bienvenue...

Contrairement à sa consœur, elle vit donc avec ses parents. Mais, ici, la magie n’opère pas...


Contents néanmoins de cette nouvelle expérience, nous optons pour la visite du musée exposant principalement des sculptures de l’hindouisme dans un très beau cadre.


Nous reprenons le taxi pour nous rendre à Khokana, petit village afin de profiter de la campagne et de s’éloigner de la pollution.

Nous pénétrons dans ce village par les cultures en terrasses.

Nous marchons ensuite dans les rues boueuses parmi les canards et les chèvres.

Des villageoises filent la laine de yak sur le pas de la porte.

Le village a beaucoup souffert des séismes, maisons écroulées, étayées et nombreux chantiers de reconstruction.


A notre demande, le taxi nous ramène à Durbar Marg pour le tea-time : donuts et gâteaux au chocolat. Hummm...

Puis retour en se baladant vers l’hôtel pour les préparatifs du départ.


Une demie bouteille de rhum nous surprend à notre arrivée dans la salle à manger (Daniel est allé la quérir à notre insu afin de finir, soi-disant, le yak cheese).

Dîner de vegetables and chicken noodles, un dernier nepali tea.


Règlement de la douloureuse... et au lit car réveil à 5:30 !


4,2 km de marche.