« Comme remède à la vie en société, je suggère les grandes villes : c’est le seul désert à notre portée. »

Albert Camus


Notre hôtel est très charmant et, pour la première fois, tout est parfaitement arrangé et terminé. Les hôtes sont à l’avenant, famille très aisée émanant de la haute société indienne.


Un petit décrassage matinal dans les rues sales de Bikaner, agglomération de 800.000 habitants, toujours dans le désert du Thar.


Seul son château, Junagarh Fort, d’une circonférence de près d’un kilomètre mérite peut-être le détour.

Quant à nous, nous en avons fait le tour extérieur.


Pour tuer le temps en attendant le vol de 14:35, nous faisons une partie de solo sur la terrasse de l’hôtel, à l’ombre.

Un SMS annonce que le vol est retardé à 15:25

Tant pis!

Le gérant de l’hôtel nous conduit à l’aéroport (une vingtaine de kilomètres) dans sa Renault Duster.


Puis c’est l’habituel attente dans ce minuscule aéroport qui sert principalement à Air Force India.


En fait, nous décollons à un peu plus de 16:00 pour une arrivée à Delhi à 17:20 environ.


Notre taxi tente de se faufiler dans l’intense trafic de la capitale. Il nous faudra une petite heure pour parcourir les 20 kilomètres qui nous séparent de notre nouveau logement, la maison d’hôtes Rams Inn en plein centre de la ville.


La faim nous tenaille car nous sommes à jeun depuis le petit déjeuner. Nous nous rendons donc au Saravana Bhavan, à quelques pas, un resto populaire du Routard.


Surprise, on fait la queue et on s’inscrit sur la liste d’attente avant de pouvoir s’attabler.

C’est une cuisine du sud, délicieuse et pas chère. Les femmes prennent des utthapam et les hommes des thalis, puis tous prenons une coupe de glace butter scotch.


5,5 km de marche.