" On n’a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n’en a pas. "

Alphonse de Lamartine


Nuit agitée du fait de bruits divers et du vent qui siffle aux 5ème et 7ème étages de notre hôtel plus luxueux mais moins convivial.


Nous nous renseignons pour obtenir du change de monnaie.

Un employé nous demande combien nous désirons et revient en proposant un taux de change que nous nous empressons d’accepter.

Le peso argentin est coté environ 193 ARS pour 1€. Nous avions obtenu 200 ARS à Buenos Aires.

Ici, c’est 350 ARS , soit 75 % de plus qui nous sont proposés !

No entiendo…

Comptage des billets en coupures de 1.000 pesos. Opération terminée.


Nous prenons la route en Fiat Cronos en direction de la Péninsule de Valdes, site classé au Patrimoine mondial de l’Humanité.

Il fait frais, voire froid avec l’effet du vent.

Les écolos sont passés en Patagonie (il y a des parcs éoliens importants).

Il faut deux bonnes heures pour atteindre la presqu’île dont le passage est payant (11.500 pesos pour 4 et la voiture).


Bienvenue dans le monde animal, dans une aire naturelle protégée grande de 3 700 km².

Arrêt au Tourism Information et achat d’eau et de paquet de gâteaux…

Nous buvons un café avant de reprendre la route vers Puerto Piramides, dernière localité avant d’attaquer les pistes. Nous apercevons nos premiers guanacos.

Direction Caleta Valdes et 90 kms de piste large et roulante au travers d’une végétation rase, arbustes rabougris, herbes de la pampa et pas une âme qui vive hormis guanacos, chevaux, moutons.

A Punta Cantor, première halte afin d’approcher une petite colonie de manchots de Magellan.

Puis, quelques kilomètres plus loin, second arrêt à Caleta Valdes d’où nous pouvons observer des éléphants de mer se prélassant sur le sable par petits groupes et/ou évoluant dans l’Atlantique.

A l’instant où nous repartions, apparurent deux orques à quelques encablures. Gros danger pour les éléphants de mer ! Mais, tout resta calme.

Nous reprenons la piste vers Punta Norte : fermée en raison du vent trop fort.

Demi-tour en direction de l’autre pointe de la presqu’île, Punta Delgada, 42 kms de piste encore.

A cette heure, peu de véhicules. Seulement des guanacos et des nandous.

Punta Delgada : cerrada ! Fermé donc également.

70 kms de piste enfin pour retrouver l’asphalte.


Il est bientôt 20:00 et il fait 13 degrés à Trelew et toujours autant de vent.

Diner au restaurant Raices, mitoyen de l’hôtel Touring Club fréquenté à l’époque par Saint-Exupéry et ses collègues de l’Aéropostale.

Salade composée servie dans une coupe constituée de fromage cuit pour ces dames et raviolis d’agneau à la crème pour ces messieurs, avec verres de Chardonnay, de Malbec et eau gazeuse (excellent).

En dessert, flans avec crème et dulce et tiramisu (le tout trop doux et trop écoeurant).


Il fait toujours mauvais…


4,2 kms de marche.