« Dix qui savent ne valent pas un qui pratique. »

Proverbe cambodgien


Breakfast réduit à sa plus simple expression du fait de l’absence de baguettes...

On se contentera de crêpes au sucre !


Notre tuk-tuk driver attitré, toujours à l’heure, nous véhicule jusqu’à Kampot, chef-lieu de la province, ville d’environ 60.000 âmes.


Outre les plantations de poivre et les marais salants, Kampot a conservé de nombreux bâtiments datant de l’époque coloniale.

La région est considérée comme fraîche !

Il fait actuellement 31 degrés et le minimum prévu est de 26...! Mais, bien sûr, il y a l’air de la mer.


Une collation à la boulangerie - pâtisserie « Douceurs du Cambodge et de France » composée de tartelettes meringuées au citron, pains au chocolat aux amandes, amandine et millefeuille, bières et thé à la pêche nous permettront de tenir jusqu’à ce soir...


Sur le chemin du retour, le trafic est assez dense en raison du nouvel an.

Les commerces chinois sont fermés et ce sont les congés pour bon nombre.

Il n’y a pas école ce samedi.


A ce propos, la vie scolaire est rythmée par six jours de cours par semaine.

Les horaires vont de 7:00 à 11:00 et de 13:00 à 17:00.

Et les enfants et lycéens ne sont pas plus fatigués pour autant alors qu’ils doivent souvent marcher pour se rendre à leur établissement.

Il y a du grain à moudre pour nos syndicats de l’enseignement...


Après-midi relax avant de marcher à partir de 17:30 vers le restaurant en longeant la mer.


Une intense activité règne. Le stationnement en épi est quasi complet, occupé par les grosses cylindrées des cambodgiens (pickups, 4x4, SUV...). De même, les bungalows ont été investis par les familles et les pique-niques jonchent les nattes.

Le scénario se reproduit sur plus de 2 kilomètres et le summum est atteint à Kep Beach, noir de monde et de baigneurs dans le soleil couchant.

Le spectacle est hallucinant. Les gens sont extrêmement joyeux et cela fait plaisir de voir ce peuple qui a récemment tant souffert exprimer ainsi sa joie de vivre.

Un exemple à suivre...

Pourtant, ils ne fêtent pas le nouvel an qui , pour la plupart ne les concerne pas. Non, c’est seulement le week-end et les habitants de Phnom Penh notamment désertent la ville pour l’océan.


Une heure et demie plus tard, nous parvenons à destination. Il fait nuit et le Kimly est déjà bien rempli.

Néanmoins, une table en terrasse nous tend les bras.

Double apéro Ricard et cocktails Blue Hawaïen

avant des spring rolls au crabe, des crevettes à l’ail et de la raie au poivre vert.


Retour en tuk-tuk.


5,6 km de marche..