« Lorsque la dernière goutte d’eau sera polluée, le dernier animal chassé et le dernier arbre coupé, l’homme blanc comprendra que l’argent ne se mange pas. »

Sitting Bull


La nuit a été réparatrice.

Ici, le petit déjeuner est grandiose avec son buffet à volonté très garni.


Le ciel est couvert et la température n’est que de 22 degrés lorsque nous quittons l’hôtel.


Nous optons pour une balade dans le village d’environ 1.800 âmes composé essentiellement d’une rue principale qui le traverse de part en part.

C’est un village typique où règne une certaine sérénité dans un joli cadre.


L’activité principale est bien évidemment le tourisme et les attractions qui lui sont proposées, notamment sur la Nam Ou River, ainsi que les randonnées dans les montagnes karstiques qui entourent le village.


Après une halte pour s’abreuver avec vue sur la rivière, nous nous dirigeons de l’autre côté du village où se trouvent la plupart des guesthouses.


Nous assistons par hasard au dépannage avec les moyens du bord d’un pickup planté dans le fossé. Pas besoin d’assistance si ce n’est celle solidaire des habitants...


Par endroits, nous tombons sur des moitiés de bombes américaines à fragmentation : une fois larguée, elle s’ouvrait en deux dans le sens de la longueur libérant 360 petites bombes de la taille d’une balle de tennis qui, en explosant, libère une trentaine de billes pouvant tuer ou blesser dans un rayon de 30 mètres !

Aujourd’hui encore, une région du Laos est infestée de ces « bombies » qui tuent ou blessent chaque jour une personne, et plus souvent un enfant.

Le Laos est le pays qui a été le plus bombardé de tous les temps au monde (2.000.000 de tonnes de bombes) pendant la guerre du Vietnam, les Viet-Cong se réfugiant notamment dans les grottes du Laos, alors que le conflit ne le concernait pas...!


Retour au Nong Khiaw Riverside Hotel et farniente.


Après un solo agité accompagné de cocktails et whiskies, dîner calme au même endroit de pad thaï chicken et fried vegetables.


8,2 km de marche...