" On ne devrait pas parler de terroriste musulman ou de terroriste bouddhiste . En réalité, dès qu’une personne est impliquée dans des activités terroristes, elle n’est plus musulmane ou bouddhiste."

Dalaï Lama


Debout là-dedans !

Il est à peine 5:00, Luang Prabang s’éveille ; nous n’avons pas sommeil...!


On enfile directement nos vêtements et nous prenons immédiatement le frais des ruelles en direction de la rue Sisavang Vong à la rencontre des monks.


Quelques minutes plus tard, nous sommes sur place et, déjà, il y a un peu de monde.

Des petits bancs individuels sont installés et des femmes vendent du riz gluant dans des petits paniers pour offrandes aux moines.

Yolande et Margaret s’asseyent et attendent la procession.


Les moines mendiants du bouddhisme Théravada peuvent être aperçus en train de quêter dans les rues de Luang Prabang notamment.

On ne l’appelle pas la cité de l’aube par hasard. Chaque jour au petit matin se déroule le Tak Bat, la rituelle quête matinale des offrandes par les moines qui ont renoncés à tous biens matériels et qui ne vivent que de l’aumône. Cette cérémonie est comme une pièce théâtrale parfaitement chorégraphiée qui se répète à chaque lever de soleil baignant la cité sacrée dans une ambiance ocre aussi solennelle que chaleureuse.


Les processions d’une douzaine de moines se succèdent et chacun donne leur pitance.

Le nombre de touristes assistant à cette cérémonie fait que cela semble relever du folklore.

Néanmoins, ce cérémonial est ressenti très religieusement par les moines et les laotiens bouddhistes.


Parallèlement, tout à côté, des enfants et quelques adultes pauvres agenouillés tendent leurs sacs plastiques pour recueillir à leur tour quelques grains de riz et autres nourritures non spirituelles auprès des moines qui passent devant eux... Dur, dur !


Il est 6:30 et nous rentrons nous préparer : bagages, douche et breakfast.

Comme nous revenons à Luang Prabang le 12, nous laissons la plus grande partie des bagages sur place.


Le tuk-tuk promis à 8:30 se pointe à 8:50 et nous faisons le ramassage des clients.

Il n’y a que des Français (il faut dire qu’en l’absence des Chinois, nous sommes majoritaires). Pour la petite histoire, un jeune couple avec deux enfants vivent à côté de Montauban.


A la bus station, c’est compliqué pour prendre place dans un minivan. Ils sont surchargés tant de voyageurs que de bagages ! Nous refusons le premier et montons dans le deuxième de quinze places. Yolande et JJ réussissent à s’approprier celles près du conducteur, pour les pattes...


Nous quittons Luang Prabang avec près d’une heure de retard. La route a été refaite par les Chinois et un énorme barrage a été construit depuis notre dernière visite en février 2013.

Il est vrai que cette route mène tout droit en Chine, la frontière se trouvant à cent cinquante kilomètres de notre destination.


Nous parvenons à Nong Khiaw à peine trois heures plus tard.


Nos bungalows, fort bien équipés, surplombent la rivière dans un cadre somptueux.

La famine nous guette et nous nous précipitons chez Alex où nous dévorons des fried rice with chicken absolument délicieux, bien épicés et copieux tandis que mesdames se contentent d’une lao salade peu goûtée.


En sortant, nous réservons une sortie pour lundi.

Lassés, nous regagnons la chambre puis faisons une partie de solo dans la salle à manger de l’hôtel avec vue sur la Nam Ou River en sirotant qui des fresh lemon juice, qui une Beerlao large.


Un morceau de chocolat vietnamien et au lit...

Bonne nuit et à demain.


4,4 km de marche...