"Si les glaciers reculent, la montagne finira par se rendre."

Sylvain Tesson



Aujourd’hui, la météo annonce une belle matinée suivie de pluie. Le breakfast nous attend dans la salle commune où il y a déjà beaucoup de monde à 8:30. Ça fait la queue pour se confectionner des pancakes et des gaufres.


En Kia Sportage, nous nous transportons quelque 5 km plus au Sud afin d’effectuer une randonnée jusqu’au pied du Franz Josef Glacier.

Il doit son nom à un autrichien qui fut le premier à l’escalader et qui l’a ainsi nommé en l’honneur de son Empereur François Joseph.


« Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,

Et de tous les côtés au soleil exposé,... »

quatre vieux français marchaient paisiblement... Pas une mouche du coche pour les aiguillonner...


Le sentier suit le lit du cours d’eau formé par l’écoulement du glacier et des cascades environnantes. Bien sûr, il est très emprunté par les nombreux touristes.

La nature est magnifique et la blancheur du glacier se détache entre le bleu du ciel et la couleur plus foncée des montagnes.

Seul bémol, la ronde incessante et bruyante des hélicoptères de tourisme survolant le glacier.


Suddenly, JJ falls down (Paf!) and hurts his right leg as well as his head. Nothing breaks !

Just little booboos...


Au bout du chemin, nous discutons quelques instants avec un jeune français sympa vu à l’hôtel et qui, oh! hasard, est originaire de Beaumont-sur-Sarthe !

Désormais, le ciel se charge de nuages annonciateurs de pluie prochaine.


Il nous manque une découverte : le fameux kiwi, emblème de la Nouvelle-Zélande avec la feuille de fougère.

Il porte le nom éponyme du fruit en raison de sa forme et de sa couleur y ressemblant.

L’espèce est menacée car un poussin sur vingt seulement parvient à l’age adulte.

Le principal prédateur est l’opossum ou possum, sorte de rat à la fourrure épaisse et souple venu d’Australie qui détruit les nids et les œufs.

Ils sont estimés à environ 70 millions en Nouvelle-Zélande. Les écraser sur les routes est un sport national. Même WWF conseille de les éradiquer !

En dehors d’un tremblement de terre et d’une défaite au rugby, quoi de pire, pour un néo-zélandais, qu’une créature tueuse de kiwis?


Nous allons donc au Wildlife Kiwis, un lieu de protection et d’élevage de deux espèces. Devant le prix prohibitif pour une demi-heure, nous renonçons en comptant sur une chance prochaine pour en voir. Ce n’est pas gagné...!


Pour changer, courses au supermarché, puis une petite collation de donuts au chocolat avec bières et cranberry.


Vers 15:00, il pleut vraiment et nous passons un moment à jouer aux cartes.


La journée se termine sous la pluie jusqu’au dîner (melon, salade de tomates-thon-œufs durs + pâtes pour Daniel, fromage blanc, et fruits pour Margaret).


6,8 km de marche.