"C'est un roc !..., c'est un pic !..., c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap?... C'est une péninsule!"

Cyrano de Bergerac - Edmond Rostand



Il a encore plu une partie de la nuit, mais au lever, le beau temps est revenu malgré un vent assez frais.


La voiture monte et descend les nombreuses collines qui composent Dunedin et ses environs. Une ville de 125.000 habitants sans immeuble, donc très étendue, et en bord de mer avec des panoramas imprenables.


Après une dizaine de kilomètres, nous sommes à Tunnel Beach. Nous empruntons le chemin qui mène à l’océan Pacifique Sud. L’endroit est un petit Etretat et un tunnel a été creusé pour rejoindre la plage par un agriculteur pour sa fille. Il lui a fallu cinq ans.

Le site est absolument fabuleux...

On se refait les mollets pour revenir au parking.


Ensuite, nous longeons la côte de la Péninsule d’Otago. La route suit précisément le tracé du littoral pendant de nombreux kilomètres.

Elle se termine au Royal Albatros Centre que nous honorons de notre présence sans pour autant accéder au site lui-même, car il faut rester derrière des vitres !

La vision en vol de quelques albatros nous suffit.


En redescendant, nous faisons halte à Portobello pour faire maigrir la cagnotte et grossir notre bedaine...au restaurant où nous déjeunons d’un blue cod frit avec salade et frites. Excellent...


Puis, repus, nous traversons la péninsule pour Allan Beach et ses lions de mer.

Encore une plage magnifique, quasi déserte, naturelle et parsemée de lions de mer paressant et dormant sur le sable ou les rochers.

Attention : ne pas trop s’approcher car l’animal peut atteindre 2 m et 200 kg.

Néanmoins, nous pouvons les observer à loisir et nous avons même la chance d’en voir un nager puis venir sur la plage.

Grand spectacle...


Nous continuons notre périple « Nature » par monts et par vaux en stoppant à Sandfly Bay.

Les sandflies (mouches de sable) sont des petits moucherons noirs qui vous dévorent littéralement en laissant une marque rougeâtre très apparente et qui vous démange quelques jours.

Mais point de sandflies à Sandfly Bay que nous gagnons en descendant une pente extrêmement raide et sablonneuse.

Nous espérons y voir des yellow eyed penguins, espèce la plus rare du monde.

Le site est également beau mais de pingouins, que nenni...

En effet, le jour, ils pêchent... et ne rentrent qu’à la nuit tombée.

Nous en sommes quittes pour nous faire les mollets une troisième fois en deux jours.


Nous rentrons au cottage contents de notre journée de plein air avec des couleurs supplémentaires car il a fait très beau malgré un maximum de 16 degrés.


6,4 km de marche et l’équivalent de 61 étages.